Le huitième jour du mois de Mars de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la femme.Pour l’année 2023, cette journée se passera sous la méditation pour pleurer de millions de congolaises et congolais tués à l’Est et dans d’autres coins de la République Démocratique du Congo.
La présidente nationale des femmes du Congo estime que l’heure n’est plus à la réception des cadeaux venus des hommes, à la consommation des boissons et du repas précieux, moins encore au port des nouveaux habits pour se réjouir.
” Nous sommes en deuil. 20 millions de peuples congolais meurent à l’Est, au Katanga. Au moment où je vous parle , plusieurs personnes sont sans abri. Des familles sont par terre. Si vous entrez dans des camps militaires, leurs familles disparaissent. Mais, on n’a jamais organisé un deuil en leurs mémoires. Nous sommes des Africains, nous ne devons pas brûler les étapes.
Le 8 Mars 2023, toutes les mamans seront vêtues en noir pour pleurer les 20.000.000 des congolais tués innocemment”, a martelé Madame Rachid José.Cette femme leader précise que la cérémonie aura lieu au musée national, fondé en 1970 dans la commune de la Gombe ( parc présidentiel sur le mont Ngaliema.
Rachid José ajoute que le peuple congolais est agressé par les voisins sous la complicité de l’occident , à cause ses richesses naturelles du sol et du sous sol.”La richesse que Dieu nous a donné au Congo est à la base de notre menace.
Comme l’occident convoite notre richesse congolaise, sans amour aux congolais, nous irons choisir le lieu où sera érigé, par le gouvernement, un mémorial, en mémoire des héros tels que Mamadou Mustapha Ndala, Laurent Désiré Kabila et d’autres victimes”, a-t-elle insisté.
Signalons,par ailleurs que les leaders politiques de la RDC ont récupéré cette journée internationale de la femme en fin de poser des gestes allant dans le sens de leur doter des pagnes et des T-shirts pour des raisons électoralistes.
Le thème international retenu pour cette année est: ” Pour un monde digital inclusif: Innovation et Technologie pour l’égalité des sexes.”
Elisée Katato