Des moniteurs du Club des Auditeurs des Droits de l’homme (CADH) et de la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la Création (JPSC) de la Communauté Baptiste au centre de l’Afrique ont été outillés sur la vérification et la véracité des informations liées aux cas de violations des droits humains dans la province du Nord-Kivu.
Pendant deux jours soit du lundi 08 au mardi 09 mai 2023, ces moniteurs ont été capacités avec la facilitation du bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme, basé dans la ville de Goma. La séance a eu lieu dans la salle de conférence de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) site de Nyiragongo.
Selon les organisateurs, cette formation s’inscrivait dans la ligne droit de faire face au faible et mauvais reportage des violations des droits humains dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Très optimiste, Mapendo Kusudi coordonnateur du Club des Auditeurs des Droits de l’homme croit à la valorisation de cette formation et celà d’une façon exhaustive et holistique. Pour lui, une fois que les conditions seront réunies, les deux organisations procéderont au renforcement des capacités des moniteurs oeuvrant dans d’autres coins de la province du Nord-Kivu.
« J’attends de la formation l’amélioration des prestations de nos moniteurs des droits humains sur terrain », a soutenu M. Mapendo Kusudi.
Depuis l’avènement de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, plusieurs cas des violations des droits humains ont été signalés. Des civils sont violés, tués, incarcérés par les autorités reconnus par l’ordonnance présidentielle de mai 2021. Malgré les alertes de la population civile, les rebelles du M23 se sont également appris aux populations civiles dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.
Magloire Kambale depuis Goma