24 heures après la publication du communiqué de la FEC/ Haut Uele , appelant à la démission des membres avec des couleurs politiques au sein de cette chambre de commerce, son président provincial brise le silence.
Au cours d’un entretien accordé à la clocherdc.net, Monsieur Cyrille Ekolo Moke relève qu’aucune disposition statutaire de sa chambre de commerce n’interdit aux membres d’appartenir à un courant Politique moins encore à se porter candidat aux élections dans tout les niveaux.
Ce président provincial de la FEC qualifie ce communiqué signé par son premier vice-président d’une campagne de déstabilisation menée par les acolytes du gouverneur de la province qui, selon lui, a peur de certaines candidatures aux élections avenirs.
” C’est ne pas parce qu’on est acolytes du gouverneur ou membre du bureau de la FEC qu’on peut se réveiller un petit matin et demander la démission de telle ou telle autre personne. Les acteurs de cette campagne qui vise à déstabiliser la FEC, doivent savoir que seul le conseil d’administration peut demander la démission d’un membre du bureau” A t-il martelé.
A lui d’ajouter:
” Il n’y a aucune disposition statutaire de la FEC qui empêche un membre de postuler ou d’appartenir à une formation politique de son choix. Dire le contraire, c’est être un analphabète politique.
D’ailleurs, l’administration centrale avait émis le vœu de voir certains membres représenter la FEC au niveau des assemblées provinciales pour défendre les lois relatives aux finances à l’égard des opérateurs économiques. Ceci est une manipulation du gouverneur Nangaa par peur de certaines candidatures.
Il n’y a pas incombatibilité.”
Pendant que Jean- Marie Mago évoque une question d’éthique de la fédération, Cyrille Ekolo Moke parle de la non incompatibilité de ces deux secteurs.
“Mélanger les deux ensemble se vouloir créer une FEC qui différente à celle que ALBERT YUMA dirige” A t-il lâché dans ce communiqué.
Il sied de signaler que ce bras de fer entre le président Cyrille Ekolo et son premier vice président est intervenu 48 heures après que les signataires du récent protocole d’accord inclusif relatif à la taxe conventionnelle aient reçu leur part de cagnotte conformément au contenu de cet accord.
La Rédaction