L’acteur politique de l’Union sacrée de la nation Moses NGESERA ne se réjouit pas du changement de régime militaire définitivement.
Dans sa sortie médiatique, il propose la co-gestion de la province par deux autorités dont un militaire et un civil.
” Nous saluons la décision du commandant suprême mais c’est important que la province soit gérée par un militaire et un civil,
Surtout que le gouverneur militaire , le général Luboya N’kashama Johnny doit être maintenu au côté d’un civil. C’est une façon de prévenir parceque nous en avons l’expérience avec la gestion des civils”. répond- t-il.
Ce candidat député provincial dans la circonscription électorale de Djugu tente d’argumenter sur le choix de maintien du lieutenant général luboya N’kashaman Jonny.
” Vous savez que le régime civil supporte trop les caprices ou exigences communautaires. C’est ce qui tue la province. Les gouverneurs doivent coûte que coûte répondre aux revendications des commentaires en lieu et place de servir la population en général. Mais avec le régime militaire, ces leaders communautaires là qui déstabilisent souvent la province se réservent de créer leurs parceque. Ils savent qu’ils ont à faire a un militaire.
En plus, acceptons que Luboya N’kashama Jhonny a quand même innové notre province par plusieurs réalisations dans le cadre de développement notamment l’asphaltage, la réhabilitation des routes et d’autres œuvres dans d’autres secteurs. Plusieurs localités ont été récupérées par les forces loyalistes à IRUMU et DJUGU. Aujourd’hui dire qu’il doit partir, c’est être ingrat”. S’alarme cet acteur politique.
Pour précision, le chef de l’État a,lors de son discours , précisé qu’il s’agit d’une levée progressive surtout dans des entités territoriales décentralisées qui sont déjà pacifiées.
Il faut noter que cette période spéciale n’a produit aucun fruit consommable par la population de cette province malgré plusieurs prorogations par les élus nationaux.
l’Ituri est secouée par les violences armés dépuis décembre 2017 avec l’avènement des miliciens de CODECO dans le territoire de DJUGU.
Quelques années après, d’autres groupes armés notamment FPIC et les terroristes ADF ont également brisé leur silence, chose qui était à la base de naissance des groupes armés, jadis d’autodéfense notamment ZAÏRE, MAPI pour ne citer que ceux-là. Conséquence, des centaines des personnes ont été tuées, des milliers des déplacés y compris des dégâts d’infrastructures sont signalés.
Rédaction.