Un candidat député provincial du parti politique Action des volontaires pour la relève patriotique (AVRP) cher au ministre Muhindo Nzangi a été victime d’une agression policière jeudi 26 octobre dernier sur la route de Bolebole en territoire de Wamba dans la province du Haut-Uele.
Monsieur Tege Simboni a été brutalisé par les agents de la police pendant qu’il revenait de la carrière minière dite «Vatican », située aux environs de la ville d’Isiro.
Ses images choquantes parvenues à la rédaction de laclocherdc.net montrent monsieur Tege Simboni maltraiter, ses vêtements déchirer et des blessures visibles sur son corps.
L’incident s’est produit au poste de péage route situé à 5 km de Bolebole, où les agents de l’ordre, bien identifiés et dont nous taisons pour l’instant les noms pour des raisons déontologiques, auraient agi sous des “consignes” des autorités provinciales, dont un certain Bonaventure (alias Bonav), agent à la direction générale des recettes du Haut Uele (DGRHU).
M. Tege Simboni affirme avoir été frappé à plusieurs reprises à la tête avec une arme par ces agents. Actuellement blessé à la tête et ressentant des douleurs dans tout son corps, M. Tege Simboni a décidé de porter plainte et laisse l’affaire entre les mains de la justice.
Il se plaint que la barbarie organisée par le Gouvernement Provincial du Haut-Uélé à mode de gestion prennent impunément des allures de musèlement des acteurs politiques.
Par ailleurs monsieur Rodrigue Bailanda, porte-parole urbain à Isiro de l’Action des volontaires pour la relève patriotique (AVRP), a vivement condamné cet acte de barbarie et a appelé les autorités compétentes à s’impliquer dans cette affaire.
Les brutalités policières sont de plus en plus critiquées dans la région, et cet incident soulève des questions sur la sécurité et l’intégrité des candidats politiques en période électorale. Les défenseurs des droits de l’homme appellent à une enquête approfondie et à des mesures pour prévenir de tels abus à l’avenir.
Les citoyens de la région expriment également leur indignation face à cet acte de violence, demandant que justice soit rendue et que les responsables soient tenus pour compte de leurs actions.
La Rédaction