La Diplomatie éclairée de Tshisekedi porte enfin ses fruits, Paul Kagame admet l’implication du Rwanda dans la crise au Congo et en demande plus.
À l’heure où certains doutent de l’efficacité de la diplomatie du président Tshisekedi depuis son accession en 2018 à la magistrature suprême de ce vaste pays au cœur de l’Afrique, des révélations inattendues de Paul Kagame apportent un éclairage sur les résultats tangibles de cette approche.
Dans un extrait du journal parlé de la BBC Swahili, Paul Kagame, président rwandais a mis en lumière son implication dans la crise sécuritaire au Congo. Ses propos sont clairs : « Vous voulez que je résolve le problème du Congo ? Payez-moi ! », soulignant que désormais, une intervention n’est envisageable qu’avec des bénéfices à la clé.
De manière frappante, Kagame exprime la lassitude du Rwanda à porter les fardeaux du Congo, déclarant : « Le Rwanda est fatigué de porter sur son dos les problèmes du Congo ». Kagame insiste sur le fait qu’il ne peut plus accepter d’être sollicité, pour résoudre les problèmes congolais sans être payé pour cela.
Ces déclarations émanant d’une adresse publique à Kigali, posent la question cruciale de la manière dont Kagame envisage de résoudre les problèmes du Congo. C’est ici que la diplomatie de Tshisekedi se distingue, ayant réussi à dénoncer ouvertement le Rwanda comme l’agresseur du Congo, notamment par le biais des terroristes du M23, selon des preuves irréfutables que détient Kinshasa.
Bien que partie intégrante du problème, Paul Kagame a le potentiel de contribuer à sa résolution si et seulement si, il retire ses troupes de la Rwanda defense forces (RDF) sur le sol congolais et par ricochet, en mettant fin à son appui aux terroristes du M23. Ces révélations de Paul Kagame suggèrent également une implication de l’Occident et des USA, quoique pas cité nommément dans l’insécurité persistante à l’Est de la RDC.
Parlant de l’insécurité, la situation s’est considérablement empirée durant les 25 ans d’existence de la MONUSCO, avec des massacres des civils innocents et des chiffres de déplacés internes en constante augmentation. Face à ce sombre tableau, le gouvernement congolais a finalement décidé d’initier le retrait définitif de cette mission inefficace d’ici juin 2024.
La Cloche RDC