«Le Développement rural et péri urbain. La RDC à l’école du pragmatisme ». Tel est le sujet que le Ministre d’Etat chargé du Développement rural a décortiqué ce jeudi 20 juin 2024. C’était au cours de la méga conférence-débat organisée par la Faculté de l’Economie de l’Université de Kinshasa sur le thème intitulé « la problématique du développement de la RDC, Terre d’Espoir». C’est le professeur Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale qui en était l’orateur principal.
Son Excellence Muhindo Nzangi Butondo a introduit son exposé par une question, celle de savoir pourquoi nous sommes encore pauvres malgré le nombre d’intellectuels dont les personnalités politiques qui connaissent bien le pays et les secrets de son décollage.
Pour lui, c’est le temps de se mettre au travail. Il a fait savoir qu’il y a lieu de revenir sur le plan de développement exécuté par la métropole belge entre 1949 et 1959 en RDC. Pour Muhindo Nzangi Butondo, à part l’aspect sur la discrimination raciale, ce plan, le seul à avoir produit des résultats, mérite d’être actualisé. Car, il a su contribuer à l’essor du Congo-Kinshasa qui était, en 1960, le dixième pays le plus développé au monde. C’était grâce à ce plan axé sur quatre composantes notamment l’exploitation intensive des ressources naturelles, l’industrie minière, les infrastructures, l’agriculture et l’élevage.
préalables notamment le changement de mentalité, l’implication et l’utilisation des Congolais dans le processus de développement micro et macroéconomique. Ce volontariste trouve anormale l’utilisation des étrangers même pour l’exécution des activités dont les Congolais sont capables. Pour ce partisan du pragmatisme, « pour commencer, il faut commencer ». Muhindo Nzangi Butondo a appelé ses autres collègues dont Julien Paluku de s’approprier ce principe plutôt que de trainer dans les considérations et les théories. Il sied de noter que l’intervention du patron du Développement rural a été ponctuée des applaudissements nourris de l’assistance constituée d’éminents professeurs, de hauts magistrats, des acteurs politiques et des étudiants.
Rédaction.