Le député provincial TAMILE AVAMA Yoassa tire la sonnette d’alarme face à la lenteur inquiétante dans l’exécution des travaux de réhabilitation des infrastructures routières et des ponts dans le territoire de Faradje, au sud de la province du Haut-Uele.
Dans une déclaration faite à la presse Mardi 29 Avril, l’élu de Faradje s’indigne des conditions de plus en plus précaires dans lesquelles vivent ses administrés. Il pointe du doigt l’inaction persistante du gouvernement provincial, malgré les engagements pris en matière de désenclavement.
« Les habitants sont contraints de payer jusqu’à 30 000 FC pour traverser une rivière à l’aide d’un bac rudimentaire. Cette situation est intolérable ! », a déclaré le député.
Selon TAMILE AVAMA, la détérioration avancée des routes entrave non seulement l’accès aux services de base, mais complique également la mobilité des élèves et alourdit les coûts de transport des biens, provoquant une flambée des prix sur les marchés locaux.
Tout en saluant l’acquisition récente d’un bac par les autorités, le député estime que ce geste reste largement insuffisant tant que les travaux de réhabilitation ne sont pas accélérés.
« Le gouvernement doit sortir de son immobilisme. Il en va de la relance économique et de la dignité des populations de Faradje », a-t-il insisté au micro de notre consœur Madeleine Kabombiandre.
Ce parlementaire appelle ainsi à une réaction rapide et concrète, afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens et relancer les activités dans cette partie enclavée du Haut-Uele.
La Cloche RDC