
La réhabilitation de la Route Nationale n°26 (RN26), notamment sur l’axe Faradje–Nzopi, redonne espoir aux populations et aux opérateurs économiques du territoire de Faradje, longtemps isolé par l’état dégradé des routes. Soutenus par le gouvernement provincial du Haut-Uélé, les travaux en cours sont salués par la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), qui y voit une réponse concrète aux attentes locales.
Roger Tandromba, président de la FEC/Faradje, salue une initiative « vitale » pour relancer les échanges commerciaux, tout en appelant les acteurs économiques et la population à faire preuve de patience durant les travaux encore partiellement exécutés. La RN26 représente un axe stratégique, reliant producteurs, marchés et services essentiels, dans une région enclavée où les infrastructures conditionnent directement le développement.
Malgré des progrès visibles, plusieurs tronçons restent impraticables. La FEC appelle à un suivi rigoureux et se dit prête à contribuer activement au projet par des actions de sensibilisation et de veille citoyenne. Tandromba plaide également pour l’élargissement des efforts à d’autres axes secondaires.
Il faut dire que la réhabilitation de la RN26 illustre une gouvernance locale en action, mais rappelle aussi la nécessité d’une approche territoriale plus large et coordonnée des politiques d’infrastructures. Pour transformer ce chantier en véritable levier de développement, la mobilisation collective devra s’inscrire dans la durée et dépasser le cadre d’une réponse ponctuelle.
Innocent vudri depuis Faradje