
Alors que le redressement de la Société Commerciale la Minière de Kisenge Manganèse (SCKM-Mn) connaît une dynamique rassurante, des acteurs hostiles au développement de la République Démocratique du Congo s’acharnent contre son Directeur Général, Yannick Sosongo. De fausses accusations, des propos diffamatoires et des contenus mensongers sont diffusés à travers certains médias, dans le but manifeste de ternir l’image du comité de gestion actuel, considéré comme l’un des plus efficaces depuis la création de l’entreprise.
Ce comité, conduit par l’honorable Mbengele Thamuk Kwete, Président du Conseil d’Administration, et mis en place par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne ménage aucun effort pour remettre sur pied une société autrefois considérée comme un « canard boiteux » depuis plus de 43 ans.
Une campagne orchestrée contre le DG Sosongo

Depuis près d’un an, une campagne de dénigrement ciblée vise particulièrement le Directeur Général, Yannick Sosongo. Parmi les instigateurs, un certain Lebon Mubenga, se présentant comme activiste de la société civile, multiplie les apparitions médiatiques pour proférer des accusations non fondées à travers émissions, réseaux sociaux et publications calomnieuses.
Dernier épisode en date : une intervention sur la chaîne RTCE aux côtés du journaliste Charly Lukuba, où il accuse sans preuves le trio Thamuk–Sosongo–Ngoya de mauvaise gestion, évoquant des contrats douteux, des conditions sociales précaires ou encore des irrégularités administratives. À aucun moment, l’accusateur ne fournit de documents, noms ou éléments probants. Une démarche perçue comme une tentative délibérée de nuire.
Les faits derrière les accusations

Contrairement aux allégations, la direction actuelle a initié plusieurs partenariats stratégiques, validés par les autorités compétentes. Notamment :
Joint-venture avec TAURIAN MANGANESE DE KISENGE (TMK SA) : signé le 3 novembre 2023, cet accord a été précédé d’une analyse technique, financière et sociale rigoureuse, validée par les ministères du Portefeuille et des Mines. Il permet aujourd’hui le paiement régulier des salaires des employés et retraités.
Protocole d’accord avec BLEU SKY MINING (BSM SARL) : signé en présence du ministre du Portefeuille le 17 septembre 2024, ce partenariat vise la relance de l’exploitation aurifère. Bleu Sky Mining a été retenue pour son expérience et ses capacités techniques avérées.
Protocole avec TSM ENTREPRISES SARL : contrairement aux rumeurs, il ne s’agit ni d’un contrat commercial ni d’une joint-venture, mais d’un protocole de recherche axé sur la réactivation de permis miniers expirés depuis 2017, sans engagement financier pour l’État congolais.
Des accusations infondées sur la gestion du personnel

Les critiques concernant l’exclusion de certains agents via des « congés techniques » ou la prétendue opposition au recrutement de jeunes ne tiennent pas. Les mesures évoquées relèvent de contraintes logistiques passagères. Quant au recrutement, il est de la compétence exclusive du ministre du Portefeuille, qui avait d’ailleurs, dans une correspondance, suspendu tout engagement dans les entreprises publiques.
Une entreprise renaissante malgré un lourd passif
Lorsque Yannick Sosongo prend la direction de Kisenge Manganèse en août 2023, la société est en situation de quasi-faillite, avec une dette de plus de 87 millions de dollars, dont :
36 millions dus au personnel actif et inactif,
Une dette colossale envers la SNEL,
Des arriérés fiscaux et parafiscaux importants.
Malgré ce contexte difficile, le comité de gestion adopte une stratégie de bonne gouvernance, basée sur la transparence, la rigueur financière, et une communication ouverte. Ce modèle commence déjà à porter ses fruits : paiement progressif des arriérés, relance de projets miniers, reprise partielle des activités.
Pourquoi cet acharnement ?
L’activisme de Lebon Mubenga, sans fondement et empreint de considérations tribales et politiques, vise clairement à obtenir l’éviction du DG Sosongo. Il tente de manipuler l’opinion et de semer le doute au sein des institutions, allant jusqu’à mettre en cause l’Inspection Générale des Finances, les ministères du Portefeuille et des Mines, ainsi que la justice.
Mais ces accusations ne résistent pas à l’examen sérieux. Les faits montrent une entreprise en renaissance, portée par une équipe dirigeante engagée et appréciée. La SCKM-Mn, longtemps à l’arrêt depuis la fermeture du chemin de fer Dilolo-Lobito en 1978, retrouve espoir et ambition.
Le redressement d’une entreprise publique stratégique comme Kisenge Manganèse ne peut se faire sans résistance. Les résultats obtenus en moins de deux ans sont déjà significatifs, et l’acharnement dont est victime le Directeur Général ne semble être qu’un écran de fumée pour freiner une dynamique pourtant saluée par les agents et partenaires.
Vianney MUTULIRANO / La Cloche RDC