L’annonce de la démission de Raoul Sadi, jusque-là Directeur du Département social de Kibali Gold Mine et Président de la Dotation Kibali, suscite une vague de réactions au sein des acteurs de la société civile et des leaders communautaires. Alors que certains saluent ses efforts pour le bien-être des communautés, d’autres profitent de cette situation pour faire entendre des voix dissonantes. Cette multiplication des interventions médiatiques invite à la vigilance afin d’éviter des dérives.
Depuis l’annonce, plusieurs observateurs ont noté des tentatives de déstabilisation et de sabotage des efforts déployés dans la réalisation des differents projets communautaires mis en œuvre dans les entités territoriales décentralisées impactées par les opérations de Kibali Gold Mine en territoires de Faradje et Watsa, dans la province du Haut-Uele. Des voix critiques émergent, non pas pour des raisons constructives, mais avec des intentions opportunistes. Certains cherchent à se positionner en discréditant le directeur sortant, espérant ainsi tirer parti de la situation pour se propulser sous les projecteurs. Ces manœuvres fragilisent la dynamique positive entre les parties prenantes instaurée sous la direction de Raoul Sadi.
Parallèlement, il semble que certains politiciens aient vu dans cette démission une occasion de s’approprier les projets encore en cours d’exécution par la Dotation Kibali et le Département social. Ces projets, conçus pour améliorer les conditions de vie des populations riveraines, risquent aujourd’hui d’être instrumentalisés à des fins politiques. Cette tentative de récupération pourrait non seulement nuire à la continuité des initiatives en faveur des communautés, mais également créer un climat de méfiance autour de ces derniers.
Autre fait inquiétant : des individus de mauvaise foi, impliqués dans des affaires douteuses et des marchés non achevés autour des fonds de la Dotation Kibali et des cahiers de charge, tentent de détourner l’attention en invoquant la démission de Raoul Sadi comme excuse pour se disculper. Ces personnes cherchent à se dédouaner de leurs responsabilités financières ou des obligations contractuelles en utilisant ce départ comme alibi. Un examen minutieux des déclarations publiques et médiatiques s’impose donc pour éviter toute manipulation.
Malgré ces tentatives de déstabilisation, il est important de rappeler que Raoul Sadi a été un acteur clé dans la mise en œuvre des projets sociaux au sein de Kibali Gold Mine. Certes, en tant qu’être humain, il n’est pas exempt de défauts, mais son engagement pour les communautés locales reste indéniable. Ses réalisations au sein de la Dotation Kibali et du Département social ont apporté des solutions concrètes et visibles aux défis auxquels font face les populations environnantes.
Face à ces dérives, les leaders communautaires sont appelés à être des porte-voix des efforts entrepris entre les parties prenantes, ce qui a concouru aux resultats palpables depuis l’avènement de Raoul Sadi. Ils doivent se positionner comme des ambassadeurs de la paix, de la cohésion sociale et veiller à ce que les acquis ne soient pas dilapidés ou détournés par des individus mal intentionnés. La communauté doit rester unie et vigilante pour éviter toute récupération politique ou déformation des faits dans l’espace médiatique.