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Alors que Durba continue de se construire autour de l’exploitation minière, un malaise profond persiste : celui de l’insécurité grandissante. Vols nocturnes, circulation anarchique des bandits, et des tensions entre civils… la population paie le prix d’un relâchement inquiétant de l’autorité de l’État dans certains secteurs.
La sécurité n’est pas un luxe. Elle est la première promesse d’un État responsable. Et à Durba dans la chefferie de Bari-logo , cette promesse est trop souvent bafouée. Comment bâtir des écoles si les enfants ont peur en chemin ? Comment investir durablement si les opérateurs économiques craignent l’instabilité ? Comment parler de cohésion sociale dans un contexte où chacun se sent livré à lui-même ?
L’appel est lancé à l’endroit des autorités locales, des services de sécurité, mais aussi des communautés : il faut redonner du poids à l’ordre public. Cela passe par des contrôles rigoureux, une justice de proximité active, mais aussi une vraie collaboration entre la population et les forces de l’ordre.
À Durba, la paix ne doit pas être un simple vœu. Elle doit devenir une politique.
La rédaction de La Cloche RDC