
Dans une démarche proactive face à la montée de l’insécurité, les autorités locales ont organisé une réunion de sécurité élargie à Giro. La rencontre a rassemblé les membres du comité local de sécurité et plusieurs responsables des services de l’ordre et de la justice, afin d’apporter des réponses concrètes aux menaces qui pèsent sur les centres de négoce de Moku, Giro et Wanga.
Parmi les personnalités présentes, figuraient notamment l’ATA POLAD, la Maman Procureure, le Chef de Poste de l’ANR, le Chef de Poste de la DGM, les Commandants FARDC, PNC et DSF, ainsi que l’Auditeur militaire. Cette forte mobilisation témoigne de l’engagement des institutions sécuritaires à reprendre le contrôle de la situation.
« Il était temps de nous asseoir autour d’une même table pour analyser froidement les causes de cette instabilité », a déclaré l’ATA POLAD, à l’ouverture des travaux. « Nos populations ne peuvent plus vivre dans la peur quotidienne », a-t-il ajouté.
La Maman Procureure, de son côté, a insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts des services de sécurité avec la justice :
« Il ne suffit pas d’interpeller les fauteurs de troubles. Encore faut-il que les dossiers soient bien montés pour garantir des poursuites judiciaires efficaces. »
Après des échanges approfondis, les participants ont mis en lumière plusieurs causes de l’insécurité, parmi lesquelles des mouvements suspects, la porosité des frontières locales, la mauvaise gestion des conflits fonciers, ainsi que la présence non contrôlée de personnes venues d’ailleurs.
En conclusion, plusieurs résolutions et recommandations ont été formulées. Le Commandant PNC a notamment souligné :
« Nous allons renforcer les patrouilles mixtes, de jour comme de nuit, pour dissuader toute tentative de trouble. »
Le Chef de Poste de la DGM a, quant à lui, mis l’accent sur le contrôle migratoire :
« Toute nouvelle personne entrant dans ces centres doit être identifiée et enregistrée. »
Les parties prenantes ont également convenu de mettre en place un canal d’alerte communautaire pour faciliter la transmission rapide d’informations aux services compétents.
« Cette mission n’est qu’un début. Elle marque notre détermination à sécuriser durablement les zones commerciales de notre entité », a conclu le président de la délégation.
Les populations de Moku, Giro et Wanga attendent désormais la mise en œuvre rigoureuse de ces décisions, dans l’espoir de retrouver une paix durable.
Roméo Patient Lokana, Correspondant à Watsa