
Les 6 et 7 juin derniers, la synergie des sociétés civiles du territoire de Watsa a organisé deux journées « ville morte » pour protester contre la recrudescence de l’insécurité dans la région. Malgré la remise d’un mémorandum aux autorités assorti d’un ultimatum de 72 heures, aucune réponse officielle n’a été reçue jusqu’à ce jour.
Une mobilisation citoyenne renforcée
Pour Christophe Djuna, coordonnateur de la Société civile du peuple congolais à Watsa,qui l’ a annoncé lors d’une interview sur Jambo FM Durba ce jeudi 19 juin une réunion publique est prévue le vendredi 20 juin à 9h00. Celle-ci se tiendra à la salle polyvalente de l’église CECA 20 Malemba. Selon cet acteur de la société civile qui s’est confié à la rédaction de laclocherdc.net,il était question d’évaluer l’impact des journées de protestation et définir de nouvelles actions pour contraindre les autorités à agir.
« Nous avons décrété deux journées « ville morte » pour dénoncer l’insécurité à Watsa. Un mémorandum a été adressé aux autorités sans réponse. Nous consulterons désormais la population pour décider collectivement des prochaines étapes », a déclaré Christophe Djuna.
Contexte sécuritaire alarmant
Le territoire de Watsa fait face à une vague d’attaques attribuées à des groupes banditistes. Les autorités locales exhortent les citoyens à collaborer avec les forces de sécurité, mais les initiatives civiles restent jusqu’ici les seules réponses concrètes à la crise.
La rédaction