
Dans son mot de clôture de l’Atelier sur la feuille de route du système semencier, qu’il a convoqué à Lubumbashi ce Mardi 23 Septembre 2025, le Ministre d’Etat à l’Agriculture et à la Sécurité alimentaire, MUHINDO NZANGI Butondo, a fait l’effet d’un acte de foi politique; celle d’une révolution agricole pragmatique, résolument nationale, et affranchie des lenteurs bureaucratiques comme de la dépendance aux partenaires étrangers.
Présent du début à la fin des assises, le Ministre d’Etat a affiché une cohérence rare dans l’action gouvernementale : écouter, décider, et agir sans délai. « Aucune minute ne m’a échappé », a-t-il déclaré d’entrée de jeu, comme pour témoigner de l’importance stratégique qu’il accorde à cette réforme.
Une feuille de route pour poser les actes, pas pour meubler les discours
Fidèle à sa réputation de réformateur direct et du pragmatique, MUHINDO NZANGI a ordonné la création immédiate d’un groupe de travail, chargé de finaliser la feuille de route du système semencier en 3 jours, avec pour mission annexe de toiletter la loi semencière, de préparer un avant-projet de loi phytosanitaire, et de coordonner les efforts avec la loi foncière en discussion.
« Les actes vont être posés. À partir de demain, on commence », a-t-il martelé, désignant personnellement les experts, juristes et agronomes concernés. Cet esprit du volontarisme vise un objectif clair : faire du secteur semencier un pilier de la souveraineté alimentaire.
Le Ministre d’État a posé une ligne rouge : le Congo doit fixer son calendrier de développement agricole sans attendre les financements extérieurs:
« Nous allons commencer avec nos maigres moyens. Ce pays sera construit par nous-mêmes. Si nous ne faisons pas le sacrifice pour le construire, personne ne viendra le faire à notre place. »
S.E MUHINDO NZANGI refuse à ce que la politique agricole congolaise soit dictée par les donateurs. L’exemple est frappant : certaines normes importées empêchent l’usage local de produits phytosanitaires essentiels. Pour y faire face, il appelle à l’affirmation d’une politique agricole proprement congolaise, maîtrisée par des lois nationales.
Une méthode : la cohérence entre parole, action et suivi
Le Ministre a également annoncé que tous les projets Semences en cours devront désormais s’aligner sur la nouvelle feuille de route. Il demande une revue des fonds disponibles, et exige que les futurs décaissements soient strictement guidés par les priorités validées à Lubumbashi.
Cette rigueur rappelle encore une fois, sa gestion du ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, où les résolutions prises lors des états généraux à Lubumbashi toujours, avaient été appliquées sans délais, même lorsque cela signifiait la fermeture de facultés jugées non conformes ou mieux non viables.
Dans un style franc, parfois cru, mais toujours ancré dans une volonté de rupture, le grand patriote MUHINDO NZANGI inscrit la réforme agricole dans une logique de souveraineté, de responsabilisation nationale, et de résilience institutionnelle.
Une action concertée avec la Recherche scientifique

En outre, la Ministre de l’Enseignement Supérieur Universitaire et Recherche scientifique et innovation, la Professeure Safi Sombo, a été représentée à cet Atelier par sa Directrice de Cabinet adjointe, témoignant d’une volonté commune de renforcer l’axe Recherche–Production–Sécurité alimentaire.
Cette étape de Lubumbashi, pourrait bien marquer le début d’un virage historique dans le secteur de l’Agriculture congolaise.
RK.