
Le ministre d’État Muhindo Nzangi Butondo est dans le viseur d’un acharnement politique inquiétant. Sa plantation privée située au PK 55 route Alibuku, dans le village Kamaulu à Kisangani, a subi trois incursions armées en moins d’un mois.
- 13 juillet 2025 : Première attaque avec pillages et violences.
- 2 août 2025 : Deuxième assaut marqué par des tortures, des tentatives de viols et des vols massifs.
- 10 août 2025 : Troisième incursion avec tentative de meurtre et incendie de sa résidence secondaire.
Cette exploitation agricole de 300 hectares, qui emploie plus de 150 personnes en majorité des jeunes de la Tshopo est aujourd’hui un symbole visé. Pour de nombreux observateurs locaux, ces agressions ne sont pas anodines, mais relèvent d’une stratégie politique contre un acteur de terrain qui investit dans le développement rural avec des résultats concrets.
Les travailleurs appellent à une enquête urgente et à une protection renforcée pour leur employeur, dénonçant l’absence de réaction des autorités. Ils craignent que le combat pour la souveraineté alimentaire, que porte Nzangi, ne soit muselé par la peur.
Il sied de noter que ce climat d’insécurité ciblée met en lumière les défis persistants du leadership de terrain en RDC, où l’engagement concret pour le développement rural semble déranger des intérêts obscurs. Muhindo Nzangi incarne une nouvelle approche de la gouvernance par l’action et l’investissement local. Attaquer sa vision, c’est attaquer l’idée même d’un État capable de se reconstruire à partir de ses terroirs.
Face à ces intimidations, la responsabilité des autorités est double : assurer la protection des acteurs de changement* et garantir un climat stable pour l’investissement local. Car sans sécurité, aucun développement durable n’est possible.
Le silence face à cette situation serait non seulement une faiblesse d’État, mais aussi un signal dangereux envoyé à tous ceux qui osent encore croire en un avenir porté par l’initiative locale et patriotique.
La rédaction