
En visite officielle dans le territoire de Watsa, le ministre national des Mines, Louis Wathum Kabamba, a marqué un temps fort en rendant hommage à une entreprise locale qui incarne le dynamisme économique et la responsabilité sociale dans le Haut-Uele : la COMISEMI(Compagnie Multimodale d’Ingénierie des Services Miniers) basée dans le dreeling diamond.
Fondée et dirigée par Dominique Atafo Matikuli, la COMISEMI s’est spécialisée dans les services de forage à carotte, une technique essentielle dans l’exploration minière moderne. L’entreprise emploie aujourd’hui plus de 60 travailleurs locaux, favorisant ainsi l’emploi et la formation dans une région où le chômage reste un défi.
Mais au-delà de son activité minière, la COMISEMI se distingue par son engagement social exemplaire. Chaque jour, elle distribue gratuitement plus de 6 000 litres d’eau potable aux communautés riveraines, répondant à un besoin crucial d’accès à l’eau dans cette zone enclavée du nord-est de la RDC.
« Ce que j’ai vu ici est remarquable. La COMISEMI montre que l’on peut concilier activité minière, développement local et responsabilité sociétale. C’est un modèle que nous devons soutenir et reproduire ailleurs », a déclaré le ministre Wathum, visiblement impressionné par les installations et l’impact local de l’entreprise.
Le ministre a par ailleurs promis l’accompagnement du gouvernement congolais pour soutenir ce genre d’initiatives « qui démontrent que le secteur minier peut être un levier de développement durable s’il est bien encadré ».
Cette visite ministérielle est aussi perçue comme une reconnaissance officielle des efforts consentis par les opérateurs économiques locaux, souvent oubliés face aux grandes multinationales.
Dominique Atafo Matikuli, pour sa part, s’est dit « honoré » par cette reconnaissance et a appelé à davantage de soutien technique et logistique pour les PME congolaises opérant dans le secteur minier.
Une success story « Made in Watsa »
Avec son approche inclusive et durable, la COMISEMI s’impose comme une success story régionale, prouvant qu’une entreprise 100 % congolaise peut jouer un rôle de premier plan dans le développement du secteur minier, tout en améliorant concrètement les conditions de vie des populations locales.
Alors que le débat national sur l’exploitation minière responsable reste d’actualité, des initiatives comme celle de la COMISEMI apportent un souffle d’espoir et d’inspiration pour l’avenir du secteur extractif en RDC.
Rédaction