La zone de santé rurale de Watsa a officiellement enregistré son premier cas confirmé de variole simienne, communément appelée Monkeypox. L’annonce a été faite ce vendredi 21 mars par le médecin-chef de cette juridiction sanitaire au cours d’un entretien accordé à la rédaction de laclocherdc.net
D’après ce dernier, le cas en question a été identifié la veille, soit le jeudi 20 mars, au sein de l’aire de santé Toyota, située dans l’agglomération de Durba, en territoire de Watsa. Le patient atteint est actuellement pris en charge au centre hospitalier de Durba, où il bénéficie des soins médicaux appropriés.
Le docteur Marie Germain Tasile a saisi cette occasion pour rappeler les mesures d’hygiène fondamentales à observer afin de prévenir toute contamination. Parmi celles-ci figurent notamment :
L’évitement de tout contact avec les individus infectés ainsi qu’avec les animaux susceptibles de transmettre le virus ;
Une hygiène rigoureuse des mains par un lavage fréquent à l’eau et au savon ou l’usage de solutions hydroalcooliques ;
L’abstinence de consommation de viande d’animaux sauvages dont la provenance n’est pas certifiée ;
Le recours immédiat aux structures sanitaires en cas d’apparition de symptômes évocateurs, tels que la fièvre, des éruptions cutanées, une tuméfaction des ganglions lymphatiques ou encore des douleurs musculaires.
« Face à cette première confirmation de Monkeypox dans notre zone de santé, nous en appelons à la vigilance de chacun. La prévention est notre meilleure arme pour freiner la propagation du virus. Il est impératif d’éviter tout contact avec les cas suspects, de respecter rigoureusement les règles d’hygiène et de consulter rapidement un professionnel de santé en cas de symptômes évocateurs. Seule une mobilisation collective nous permettra de contenir cette menace », a insisté le médecin-chef de la zone de santé rurale de Watsa.
Par ailleurs, ce dernier exhorte la population à une vigilance accrue et au strict respect des consignes sanitaires mises en place pour limiter la propagation de la maladie.
« Nous comptons sur l’engagement et la discipline de tous pour éviter une recrudescence de cette épidémie. La responsabilité individuelle et collective est essentielle pour protéger notre communauté », a-t-il ajouté.
Il convient de souligner que, bien que plusieurs cas suspects aient été signalés dans la région depuis l’émergence de cette épidémie, aucune confirmation officielle n’avait jusqu’alors été enregistrée.
C. Ambama, correspondant à Watsa.