Plus de soixante personnes victimes des massacres de Noël de la rébellion de l’armée de résistance du seigneur LRA dans les provinces de Haut et Bas-uele en 2008,sont bloquées en Ouganda, apprend-t-on des sources concordantes.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 13 septembre 2024, la société civile du peuple congolais et l’association des victimes des atrocités de la LRA du territoire de Dungu s’interrogent sur le sort de plus de soixante compatriotes qui restent bloqués en Ouganda depuis plusieurs mois en violation des textes.
«Jusqu’à nos jours aucun d’entre eux n’a été rapatrié alors que le contrat de l’ONG APRU Actions pour la Promotion Rurale qui a mené ce processus DDRRR de la LRA depuis la RCA jusqu’en Ouganda avec l’appui financier de Pax Pays,prend fin le 25 Septembre 2024 et il devra quitter l’Ouganda.Quel sera le sort de ces compatriotes Congolais », s’interrogent ces structures citoyennes.
Par ailleurs,dans l’esprit de cette lettre,les deux structures précitées soulignent que ces victimes subissent des tortures au centre de transit de Gulu/Ouganda .Cas de la demoiselle Carine qui a été tabassée sérieusement par l’un de bourreaux puis ramenée à l’hôpital le 7 septembre dernier.En plus,Pax Pays-Bas et ses partenaires leur imposerait de rester en Ouganda sans leur consentement.
Eu égard ce qui précède,la société civile du peuple congolais et l’association des victimes des atrocités de la LRA sollicitent l’implication du gouvernement central afin que ces Congolais soient rapatriés à travers les ONG attitrées (Pax Pays-Bas et APRU), est que la justice et la réparation soient faites au profit des Victimes des atrocités de cette rébellion qui a touché le Haut et Bas-Uélé.
Pour rappel dans le cadre du processus DDRRR exécuté par l’ONG Actions pour la Promotion Rurale avec le financement de Pax Pays – Bas conformément à l’accord signé le 15 juin 2023 entre l’Ouganda,la République Centrafricaine,le Soudan du Sud et la RDC afin de rapatrier les enfants Congolais qui se trouvaient à MBOKI en RCA ,PAX avait rassuré le rapatriement de ces compatriotes Congolais dans un bref délai.
La rédaction