Le chef des travaux DIEU merci Thuambe et l’assistant Sirika OBOTE sont restés optimistes en l’égard l’entrepreneuriat juvénile qui voit une allure promeuteuse depuis l’avènement de la dotation Kibali et de la redevance minière en territoire de watsa en province du Haut-Uele.
Ces chercheurs l’ont ainsi exprimé dans leur article intitulé “Revenus miniers du développement local, socle d’une émergence des jeunes entrepreneurs en territoire de Watsa” les chercheurs Dieu Thuambe et Obote Sirika pensent que les jeunes s’emergent avec des financements issus du partenariat étroit de la dotation minimale de 0,3% du chiffre d’affaires de la mine de kibali pour contribuer aux projets de développement communautaire,de la redevance minière que les Entités Territoriales Décentralisées bénéficient de kibali ainsi que des fonds issus du financement des travaux du cahier des charges.
Dans cet article de 19 pages,ils éclairent l’effort de développement des gisements miniers par les industries en République Démocratique du Congo plus particulièrement du géant minier kibali sur l’amélioration de l’entrepreneuriat de la jeunesse à Watsa qui jadis était dans les oubliettes malgré les réformes et toutes initiatives mises en place par le gouvernement.
En effet ,le contenu de cet article nous renseigne que durant ces dernières années,la place de la jeunesse dans l’économie de Watsa a connu une évolution considérable avec l’appui de la présence de la mine de kibali dont depuis 10 ans selon Mark Bristow son PDG a déjà injecté 2,5milliard dans les fournitures locales,un financement qui permet aux jeunes de Watsa d’entreprendre aujourd’hui dans la plupart de domaines de la vie économique.
Cependant,les auteurs soulignent que plusieurs de ses entrepreneurs juvéniles restent loin de la structuration de leur établissement,cela les rend vulnérables et fragiles, quelques soient les sponsors,les investisseurs et autres.Ceci devrait toujours être des signaux d’alarme pour les gestionnaires de risques et être une grave préoccupation pour les gestionnaires de placements, surtout que ce n’est pas ancré dans la culture des affaires en République Démocratique du Congo.
L’entrepreneuriat des jeunes est souvent émaillé de manques d’élégance et de mécanisme d’accomplissement des visions depuis sa création. Le territoire de Watsa ne déroge pas à cette réalité, l’article nous révèle que 80% de jeunes entrepreneurs ne réussissent pas et seulement 19% des initiatives réussissent. A en croire les auteurs la réalité est que la réussite dépend d’une approche systémique d’une action concertée, encadrée pour un État providentiel.
Au regard des contraintes ci-haut évoquées,pour propulser d’avantage la jeunesse entrepreneuriale à Watsa,les auteurs recommandent ce qui suit:
✓Que l’Etat subventionne l’entrepreneuriat de la jeunesse,
✓Que l’Etat soutient l’exonération de certaines taxes à l’initiative de la jeunesse,
✓Que l’Etat assure la formation des dirigeants des initiatives de la jeunesse,
✓Inciter les autres entreprises minières à s’investir en territoire de Watsa pour
l’encadrement des jeunes à travers les fonds au développement
communautaire,
✓Plaider pour l’installation dans le haut Uele de Fonds des Garantis des
entrepreneurs Congolais(FOGEC),
✓Former les jeunes sur l’éducation financière en matière de l’épargne et de
gestion de crédit,
✓Sensibiliser les jeunes à entreprendre dans le secteur formel.
Signalons que l’enquête a été menée au près d’un échantillon de 352 personnes sélectionnées au travers de la technique d’échantillonnage de commodité qui relève de la methode non probabiliste et a analysé :
1/ la culture entrepreneuriale juvénile
2/ L’émergence d’une jeunesse entrepreneuriale par les revenus miniers
3/ La réussite et pérennité d’un entrepreneuriat juvénile.
Rédaction Dieumerci Thuambe et Ass OBOTE Sirika)