Les activités socio-économiques et scolaires sont restées paralysées l’avant-midi de ce lundi 23 septembre 2024 en cité minière de Durba,une cité située en secteur Kibali territoire de watsa dans la province du Haut-Uele.
Cette journée sans activités est observée sur appel de la synergie des jeunes vigilants dans le secteur kibali qui a décrété deux journées «ville morte» à Durba pour protester contre la recrudescence de l’insécurité dans cité.
Pour cette première journée, boutiques , magasins et autres commerce n’ont pas ouvert leurs portes.
La circulation à travers la cité est reste timide l’avant-midi.Les écoles situées dans des coins chauds, notamment à l’Ouest et Nord de la cité ont dû renvoyer les élèves à la maison. D’autres n’ont simplement pas reçu les élèves parce que parents ont décidé de garder leurs enfants à domicile, plutôt que de les envoyer à l’école,se rappellant les évènements du mois d’octobre 2020 lorsque plusieurs personnes ont été tuées à Durba,alors qu’elles protestaient contre la démolition des maisons à Mège et Bandayi par le gouvernement provincial.
Par ailleurs,le dispositif policier a été renforcé dans plusieurs coins stratégiques de la cité.
Suite aux messages appelant à deux journées ville mortes,ce lundi et mardi à Durba qui ont largement alimenté la toile des réseaux sociaux, l’administrateur du territoire Magayi Missa Dieudonné a indiqué ,dans un communiqué, publié la veille qu’aucune ville morte ne serait autorisée pour des raisons d’ordre sécuritaire. Dans l’esprit de sa correspondance, l’autorité a soutenu que la situation sécuritaire qui prévaut dans les provinces voisines ne permettrait pas l’organisation d’une telle activité. L’autorité territoriale a convoqué en urgence une rencontre avec les animateurs des structures citoyennes à Watsa pour discuter de la situation sécuritaire qui prévaut dans sa juridiction.
Rappelons que ces deux journées «ville morte» ont été organisées à la suite du meurtre de deux personnes le début de la semaine passée à Durba. Elles ont été abattues par des hommes armés non autrement identifiés.Deux décès de trop,pour les responsables de la synergie des jeunes vigilants dans le secteur kibali qui dénoncent également à travers ces deux journées la passivité de l’autorité territoriale face à l’insécurité.
Rédaction