La tension croissante parmi les jeunes du territoire de Watsa, à l’approche des élections du comité directeur du Conseil Territorial de Jeunes (CTJ), reflète un malentendu généralisé autour des modalités et des critères de ces élections. Cette situation est accentuée par un sentiment d’exclusion et un manque d’informations claires sur le processus électoral.
Dans une déclaration marquante, Jonas Agare Anokonzi, président de la Synergie des jeunes du secteur Mangbutu, a exprimé le besoin urgent d’adapter ce processus aux réalités locales. Selon lui, les jeunes demandent principalement un report des élections ainsi qu’une révision des critères de participation afin de garantir une meilleure représentativité des différentes entités du territoire, notamment les secteurs et chefferies.
Les jeunes dénoncent la précipitation dans l’organisation de ces élections, qu’ils jugent inadaptée à la diversité socioculturelle et géographique de Watsa. Plusieurs leaders locaux estiment que le cadre électoral actuel risque d’exclure une partie importante de la jeunesse, surtout dans les zones éloignées, où l’accès à l’information est limité.
Face à cette situation, les jeunes formulent des revendications claires : Un report des élections pour permettre une préparation adéquate, une révision des critères électoraux, afin de mieux refléter les spécificités locales et d’assurer une participation équitable, une communication renforcée sur les modalités du processus, afin de dissiper les malentendus et d’inclure les jeunes de toutes les entités.
Pour apaiser les tensions et rétablir la confiance, il est impératif que les autorités compétentes engagent un dialogue ouvert et constructif avec les parties prenantes, notamment les représentants des jeunes et les leaders locaux. Une concertation élargie permettrait d’aboutir à un processus électoral transparent, inclusif et adapté aux réalités du territoire.
Il importe de souligner que cette crise pourrait devenir une opportunité pour renforcer l’unité et la participation des jeunes à la gouvernance locale. En tenant compte des réalités et aspirations locales, ces élections du CTJ pourraient jeter les bases d’une jeunesse mieux organisée et représentée dans le territoire de Watsa.Les regards restent tournés vers les autorités locales et les organisateurs pour une réponse rapide et adaptée à cette situation préoccupante.
AMBAMA GALAVULA à watsa