
Le député national Jean-Marc Mambidi Koloboro est au cœur d’une polémique alimentée sur les réseaux sociaux autour de la gestion de la dotation de 0,3 % versée par Kibali Gold Mines. Accusé à tort de favoritisme familial, l’élu de Watsa clarifie sa position et réaffirme son engagement en faveur des intérêts communautaires.
Une démarche pour débloquer les projets, pas pour imposer des proches
À l’origine de la controverse, une lettre adressée au ministre des Mines le 10 juin 2025. Dans ce courrier, Mambidi Koloboro dénonce un blocage administratif ayant paralysé les projets financés par la dotation. Il ne s’agissait nullement de recommander un proche à un poste, mais de signaler l’urgence de débloquer la gestion locale afin de sauver la campagne agricole et les investissements communautaires en cours.
Aucune preuve de favoritisme
Contrairement aux accusations relayées, aucun nom n’est mentionné dans la lettre, encore moins celui d’un membre de sa famille. Le député y propose deux solutions claires : lever la suspension de l’intérim en place et accélérer la nomination d’une nouvelle équipe, dans le respect des textes et des aspirations locales.
Un élu dans son rôle de veille et d’interpellation
En tant que représentant du peuple, Mambidi Koloboro affirme avoir agi dans l’intérêt général, refusant de rester passif face à une situation de blocage. Pour lui, alerter le gouvernement relève de son devoir parlementaire, et toute tentative de détourner cet acte en attaque personnelle est sans fondement.
Une communauté en attente de résultats, pas de polémiques
À Watsa comme à Faradje, les attentes des citoyens sont claires : relancer les projets communautaires, garantir une gestion transparente de la dotation et mettre fin aux querelles politiques stériles. Le député appelle au calme, à la responsabilité, et met en garde contre les dérives diffamatoires qui minent la confiance dans les institutions.
Vers des poursuites pour diffamation ?
Face à la persistance des attaques non fondées, la cellule de communication du député évoque la possibilité de poursuites judiciaires. Elle rappelle que personne n’a le droit de salir sans preuve la réputation d’un élu investi d’une mission républicaine.
À noter que Jean-Marc Mambidi Koloboro reste déterminé à défendre les intérêts de sa circonscription et à veiller à ce que la dotation de 0,3 % contribue pleinement au développement local. Il appelle les autorités à accélérer la publication de l’arrêté interministériel attendu pour stabiliser la gouvernance du fonds et répondre aux besoins des populations.
La rédaction