
Longtemps considérée comme un « canard boiteux », la Société Commerciale la Minière de Kisenge Manganèse (SCKM-Mn) connaît un redressement depuis l’arrivée, en août 2023, du directeur général Yannick Sosongo. Mais ce retour progressif suscite une campagne d’attaques menée par le dénommé Lebon Mubenga, accusant la direction de mauvaise gestion et de contrats opaques.
La société réfute ces allégations, qu’elle qualifie d’infondées, et les présente comme une manœuvre visant à freiner la relance en cours.
À sa prise de fonctions, l’équipe Sosongo a hérité d’une entreprise en faillite, endettée de plus de 87 millions USD, dont 36 millions dus au personnel. Après plus de 43 ans d’inactivité quasi totale, le comité de gestion s’est fixé pour priorité la remise en marche de la production, le paiement régulier des salaires et la restauration des infrastructures.
Des partenariats validés par l’État

Les accords conclus avec Taurian Manganèse de Kisenge, Bleu Sky Mining et TSM Entreprises ont tous été approuvés par les ministères compétents. Ils visent la relance de l’exploitation minière et la sauvegarde des titres miniers expirés. La direction dénonce une manipulation des faits destinée à semer la confusion.
Accusations sociales infondées

Les arriérés de salaire plus de 200 mois remontent à des décennies et ne peuvent être imputés à l’équipe actuelle. Les mises en congé technique temporaires concernaient des contraintes logistiques, et les recrutements sont gelés par décision ministérielle, non par choix interne.
Malgré les critiques, la SCKM-Mn affirme poursuivre sa mission de redressement avec le soutien de l’État et des partenaires, convaincue que les résultats visibles finiront par faire taire les attaques.
La rédaction