
Les membres de la Fédération des Exploitants Artisanaux Unis du territoire de Watsa«FEAUTWA» seront en sit-in ce Jeudi 24 Octobre 2024 au bureau de la Direction Générale des Migrations à Watsa.D’après une lettre d’information adressée à l’administrateur du territoire de Watsa dont la rédaction de votre media détient une copie, les membres de cette structure qui regroupe les creuseurs artisanaux de l’or dans cette partie du Haut-Uele dénoncent la procédure par la quelle le cadavre d’un sujet chinois a été incinéré le mois de septembre dernier au village Tembe na Nzala,groupement Mokowe dans le secteur Mangbutu sur autorisation du service de la Direction Générale des Migrations (DGM) antenne de Watsa.
Selon l’esprit de cette lettre, l’incinération a été faite dans un champs d’un particulier sans son autorisation. Contacté,le président de cette structure Jean Pierre Atsidri Adroma condamne cet acte qui selon lui viole la loi 11-170 du 24 mai 1950 sur l’incinération des cadavres à son article 8 qui stipule que avec l’aval des propriétaires de l’espace les administrateurs du territoire peuvent décider de l’affectation exclusive d’un ou plusieurs terrains à l’incinération des cadavres humains.

Chose qui n’a pas été faite,il estime qu’en attendant le 5 ans prévu par la loi pour que le terrain soit réutilisé,l’administrateur du territoire avec les services attitrés doivent trouver une solution pour que la victime recouvre ses droits.
« Nous avons été alerté de l’incinération de corps d’un sujet chinois au village Tembe na Nzala le mois de septembre,cette incinération s’est faite dans le champs d’un particulier sans son autorisation,sur place les restes des os sont visibles,une situation qui inquiète la population de cette partie du territoire de Watsa plus particulièrement le propriétaire de ce champ qui n’arrive plus à passer la nuit sur ces deux oreilles,nous demandons à l’administrateur du territoire comme c’est à lui que revient la responsabilité de désigner le terrain pour l’incinération de remettre cette victime dans ses droits et d’instruire au service de la DGM de fournir des explications détaillées au ministère public par rapport à cet agissement dans le cas contraire nous allons utiliser les prérogatives nous garanti par la loi afin de remettre cette victime dans ses droits»a-t-il déclaré au téléphone de la clocherdc.net.
Nos efforts pour avoir la version des autorités incriminées n’ont pas payé,signalons tout de même que,selon la loi un terrain affecté aux incinérations conformément à l’article 8 ne peut être désaffecté que par une décision de l’administrateur de territoire qui détermine en même temps la période pendant la quelle le terrain ne pourra être cédé, concédé, loué ou occupé d’une façon quelconque. Cette période ne sera pas inférieure à 5 ans.
Rédaction