
Faradje, 14 février 2025 – Dans la nuit du jeudi 13 février, le pont Nzoro, situé sur la rivière éponyme le long de la Route Nationale 26 (RN26), s’est effondré sous le poids d’un camion transportant des sacs de ciment. Cet incident met une fois de plus en lumière la fragilité des infrastructures routières dans la province du Haut-Uélé.
Ce pont est le quatrième à céder en trois ans dans la province après :
- Le pont Bomokandi (RN26, territoire de Watsa) – effondré le 15 septembre 2023 sous la surcharge de véhicules lourds, aggravée par sa vétusté.
- Le pont Kibali (RN26, reliant Watsa à Durba) – effondré le 25 février 2024 sous le passage d’un camion transportant des planches à destination de l’Ouganda. Toutefois, ce pont a été entièrement réhabilité et rouvert à la circulation le 22 Novembre 2024, permettant ainsi de rétablir le trafic entre Watsa et Durba.
- Le pont Embo (RN25, nord-est de la RDC) – effondré le 20 décembre 2024 en raison de son mauvais état et de l’absence d’entretien.
Le pont Nzoro constitue un axe stratégique reliant les territoires de Faradje et Watsa, facilitant le transport des personnes et des marchandises, notamment entre les zones minières et les centres administratifs. Son effondrement complique la circulation locale et impacte l’économie régionale, entravant les échanges commerciaux.
Le territoire de Faradje, situé au nord-est de la RDC et bordé par le Soudan du Sud, est traversé par la RN26, essentielle pour le commerce et la mobilité.
Face à la récurrence de ces effondrements, la société civile de Faradje appelle à une intervention urgente des gouvernements central et provincial. Elle plaide pour la reconstruction et la consolidation de ces infrastructures vitales afin d’éviter l’enclavement du territoire et de soutenir son développement socio-économique.
Des mesures concrètes doivent être prises pour garantir la durabilité des infrastructures routières du Haut-Uélé, indispensables au bien-être des habitants et à la prospérité de la région.
Costa AMBAMA, depuis Watsa