La société civile de Watsa hausse le ton face au retard prolongé dans l’installation des autorités coutumières notifiées par le ministère de l’Intérieur. Elle alerte sur les risques d’instabilité grandissante si les autorités provinciales n’agissent pas rapidement.
Dans une déclaration faite ce lundi 7 juillet 2025 à Isiro, Christophe Djuna, coordonnateur de la Société Civile du Peuple Congolais et chef de délégation à Watsa, a exprimé son inquiétude :
« Le gouvernement provincial doit impérativement installer les chefs coutumiers légalement notifiés. Faute de quoi, nous serons contraints de recourir à d’autres moyens pour faire respecter la loi. »
Selon lui, le vide institutionnel actuel dans certaines entités coutumières ouvre la voie aux conflits d’intérêts, aux injustices et à une instabilité croissante, surtout dans ce territoire stratégique et minier.
« Des contestations émergent déjà dans certaines chefferies. Si rien n’est fait, la gouvernance locale risque la paralysie », a-t-il ajouté.
Des sources locales rapportent que certaines chefferies contestent déjà la nomination, risquant de paralyser la gouvernance locale. La société civile exige donc une action rapide du gouvernement provincial pour éviter l’escalade.
Il faut souligner que le Haut-Uele cherche à stabiliser sa gestion territoriale, le cas de Watsa devient un test crucial. Sans une résolution rapide et légale, c’est toute la paix sociale qui pourrait être compromise.
La Cloche RDC