
Le commandant de la 32e région militaire des FARDC, le général-major David Antoine Mushimba, appelle les autorités provinciales du Haut-Uélé à renforcer leur appui au processus de cantonnement des éleveurs Mbororo, actuellement en cours à Nambia, dans le territoire de Dungu.
Devant la presse, ce dimanche 26 octobre à Isiro, l’officier supérieur a salué l’avancée des opérations militaires ayant permis l’identification de 498 éleveurs Mbororo, première vague regroupée sur le site dédié. Il a, dans la foulée, souligné la nécessité d’un accompagnement accru des autorités civiles pour assurer le succès de l’initiative.
« L’armée continue de jouer son rôle sécuritaire. Mais nous appelons le gouvernement provincial à prendre ses responsabilités, notamment en dotant le site de structures de base comme une école, des forages d’eau et un marché », a déclaré le général Mushimba.
Le processus de cantonnement lancé en avril 2025 vise à contenir les risques de conflits liés à la transhumance non contrôlée des Mbororo, souvent source de tensions dans plusieurs territoires du Haut-Uélé.
Le commandant a insisté sur l’urgence d’une coordination civilo-militaire efficace pour répondre aux besoins élémentaires des regroupés, dans l’attente de mesures nationales sur leur statut.
Le Haut-Uélé reste confronté à des enjeux sécuritaires et humanitaires liés à la présence de ces populations nomades. L’implication directe du gouvernement provincial est désormais perçue comme un levier essentiel pour assurer la stabilité et la paix durable dans la région.
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