Alors qu’elle annonçait son retrait de Walikale-centre et ses environs, la coalition AFC-M23 n’a pas bougé d’un cran de ses positions, bien que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont promis ne pas lancer des offensives.
Jusque ce matin, les rebelles étaient toujours visibles à Walikale-centre, une zone qu’ils auraient dû quitter depuis le samedi dernier, de suite de ce qu’ils avaient qualifié de « repositionnement » des troupes pour favoriser les initiatives de paix.
Sur X, Lawrence Kanyunka, point focal communication de l’AFC et porte-parole du M23 accuse les FARDC de retarder cette manoeuvre, en raison de n’avoir pas retiré ses drones d’attaque de Walikale.
« […] les #FARDC et leurs forces coalisées n’ont pas retiré leurs drones d’attaque de Walikale. Cette situation retarde le repositionnement des forces de l’AFC/M23 dans la zone », explique le porte-parole du M23. Pour la rébellion, cette attitude ne favorise pas le respect de cessez-le-feu, et freine les initiatives de paix.
Dans un communiqué du 22 mars dernier, les FARDC avaient promis de ne pas « mener toute action offensive contre les forces ennemies », appelant les forces d’autodéfense de faire de même pour encourager la désescalade et la poursuite des processus de paix.
La décision des Forces armées de la République démocratique du Congo était marquée par une réserve : le droit d’intervenir en cas de tout mouvement hostile de nature à compromettre la pause des combats et de menacer des populations et contre l’intégrité territoriale de la RDC.
Rédaction